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De soutien de famille à sept ans à millionaire : lisez le succès de Cosmas Maduka, CEO du groupe Coscharis

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9 septembre 2015 – 15h05

Aidant sa mère à frire et vendre de l’akara à l’âge de cinq ans, apprenant comment couper des feuilles de palmiers pour femmes âgées, le Dr. Cosmas Maduabuchukwu Maduka, Président de Coscharis Group of Companies est un homme non éduqyé qui contre vents et marées a réussi se sortir de la pauvreté pour devenir milliardaire, simplement en travaillant dur, en ayant confiance en lui et en cherchant la richesse.

Son enfance

Il est née et fut élevée à Jos, dans l’Etat du Plataeu le 24 décembre 1958. Cosmas a perdu son père à l’âge de quatre ans et donc son enfance fut assez rude et pleine de défis. Sa mère devint veuve et fut laissée avec la tâche herculéenne de prendre soin de ses cinq enfants. Il devait l’assister en vendat de l’Akara et également apprendre à savoir couper du palmiers pour les femmes âgées qu’il vendait 3 pences. Trois ans plus tard, les choses empirèrent, sa mère le retira de l’école élémentaire et l’envoya chez ses grands-parents maternels afin de limiter la tâche qu’était le fait d’avoir à élever seul un petit garçon parmi tous les enfants. Il devint un soutien de famille à sept ans et ne fut pas scolarisé, excepté jusqu’à la primaire.

A l’âge de sept ans, Cosmas alla rejoindre son oncle à Lagos pour devenir son apprenti dans la vente de deux-roues. Le magasin de son oncle était près de l’arrêt de bus d’Oyingbo. Il se souvient :

Les gens se moquaient de moi et me demandait ce que je pouvais apprendre à sept ans. Je dormais dans le magasin et je me rappelle d’enfants qui se moquaient de moi en allant à l’école. Ils rigolaient car je dormais dans le magasin mais je me disais que je serais meilleur qu’eux six ans plus tard. Bien que modérément, il essaya de faire des recherches pour savoir comment prélever des parties d’une voiture Volkswagen afin de les placer sur une Honda. Il était toujours curieux de savoir si telle composant automobile pouvait être utilisé sur une autre marque. En trois ans, il travailla sans relâche avec son oncle et ouvrit une filiale à Jos. Il alla là-bas pour gérer le magasin et en ouvrir également un à Sokoto.

Comment se sépara-t-il de son oncle

A Nnewi, un homme d’affaires né à Anambra, n’oubliera jamais le moment où il l’a vu arrêter son apprentissage pour devenir lui-même entrepreneur. Il se remémore : “Mon oncle ouvrit un nouveau magasin à Nnewi, et encore une fois, je suis allé là-bas et devint une nouvelle personne à part entière. Ensuite, j’avais seulement 14 ans mais je fis l’expérience de certains vices – je regardais de la pornographie, je fumais et buvais. Ainsi, imaginez ma repentance quand je découvris la vérité. J’allai à un programme d’église et je n’ouvris pas le magasin. Quand il découvrit cela, je quittais le magasin, sans m’attendre à ce qu’il me licensie avec seulement N200 ! J’ai servi cet home durant sept années sans aucun accord contractuel et je n’ai jamais volé d’argent. Je lui dis lorsque je récupérais l’argent, que dans cinq ans, il serait surpris de voir ce que Dieu aurait fait avec ces N200.”

Ayant quelque peu connu Dieu, il regarda son oncle dans les yeux et lui dit, “Dieu a furci le coeur du Pharaon pour lui montrer Sa force dans le pays d’Egypte. Je t’ai bien servi et par conséquent je ne mérite pas ça. Mais si c’est vraiment ce que tu veux, tu verras que dans cinq ans, tu seras surpris de voir tout ce que j’ai fait avec cet argent.

C’était en fait l’opportunité dont il avait besoin.

Un partenariat avec son frère

Il fit équipe avec son frère cadet qui avait fini son apprentissage et était prêt à créer une entreprise. Ils montèrent une compagnie appelée Maduka Brothers, spécialisée dans les pièces détachées. Malheureusement, le partenariat ne dura pas à cause de différents idéologiques, et ils se séparèrent au bout de six mois. Cosmas en garda un capital de 30.000N.

Il utilisa 300N pour commencer son affaire appelée Coscharis Motors et commença à acheter des biens à Lagos.

Sa première percée

Il se rappelle de ce moment :

J’ai réussi mon premier succès en affaires lorsque je suis allé à Boulous Enterprises pour acheter des pièces détachées de motos. Là-bas, j’ai vu une innovation appelée “arrêt d’accident pour motos”, et j’en achetai beaucoup. Dès lors, j’ai retiré l’adresse de Boulous sur le carton, ainsi personne ne pouvait savoir où je les avais acheté. Ensuite, j’ai tout vendu le jour suivant et prit le bus de nuit pour Lagos afin d’en acheter plus. J’ai fait cela quatre fois par semaines, et mon capital passa de 300N à 3000. Après avoir fait de l’argent à partir de l’entreprise Boulous, j’ai commencé à importer. Toutefois, malheureusement, j’ai reçu un mauvais colis qui m’a fait perdre mon capital. J’ai donc eu de sérieux problèmes et devint endetté auprès de plusieurs propriétaires à qui je devais quelques mois de rente.

Par conséquent, mon magasin fut fermée et mon affaire s’écroula. En dépit de tout cela, j’étais prêt à tout redémarrer. Je recherchai une lourde échelle que l’on m’avait présenté durant mon mariage. Je la pris au marché et chargea 10 kobo pour quiconque l’escaladerait pour vérifier son poids. Dès lors, je me suis fait un peu d’argent, mais ma femme n’en était pas au courant. Quand elle le sut, elle pleura et décida de trouver un travail pour soutenir la famille. Ainsi, avec l’affaire qui commençait à marcher, j’ai fait équipe avec un ami appelé David, et nous avons mis sur pied l’entreprise Cosdave. Mon partenariat avec David a dû s’arrêter pour cause de divergences idéologiques. Dès lors, j’ai mis en place Cocharis Motors.

Coscharis est tiré de son nom, Cosmas et de celui de sa femme, Charity.

Le tournant dans la carrière de Coscharis

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Coscharis fit une percée en 1982 quand le Gouvernement Fédéral décida d’attribuer des licences à l’importation à 10 entreprises nigériennes et ainsi Coscharis en devint bénéficiaire. Le groupe Coscharis a maintenant 26 branches sur la planète et une présence importante dans trois pays d’Afrique le Ghana, le Gabon et la Côte d’Ivoire. Coscharis Motors est un membre du groupe Coscharis; le groupe Coscharis a sept filiales. L’entreprise s’est diversifié : vente de voitures, ateliers de services automobiles, partout dans le monde, font désormais partie de son activité. L’ancien complexe de bureaux central de Coscharis au 1-7 Coscharis Street, dans le domaine industriel de Kirikiri, Maza – Maza fut institué en 1989 et depuis, l’entreprise a posé ses bases sur l’île Victoria et à Lekki dans l’Etat de Lagos, tandis que des filiales ont été mises en place à Abuja, Kano, Port Harcourt, Uyo et Ibadan. D’autres lieux comme Aba, Akura et Maiduguri, ont été inaugurés, particulièrement pour développer la production de deux-roues et d’autocar Abro.

Vie personnelle

Il se maria à l’âge de 19 ans après avoir rencontré sa femme Charity à l’Eglise. Ils sont restés mariés 36 ans, et ont donné naissance à cinq enfants.

Conseil à la jeunesse

Le succès n’est pas un événement, c’est un parcours. Cela n’est pas due à la chance, mais aux rêves et aux visions qui, encouragés, deviennent réalité. “Vis tes rêves.” J’ai appris à partir de choses naturelles. Je crois qu’il ne suffit pas d’aller à l’université, mais avoir une certaine intelligence et un sens commun pour que les choses se produisent. Un homme éduqué est quelqu’un qui organise sa pensée en termes de productivité. Il ne suffit pas d’avoir des rêves, mais de savoir comment organiser la réalisation de ce rêve. J’apprécie énormément quand il s’agit de faire la différence dans ma vie.

La jeunesse devrait commencer tranquillement pour aller ensuite là où ils veulent aller. Ce qui importe n’est pas d’où tu viens, mais où tu souhaites aller. Autre chose, les jeunes hommes d’affaire devraient savoir que le succès d’une belle rencontre n’est pas basé sur l’éloquence de l’orateur, mais sur la compréhension. Pour parcourir le chemin de la réussite, il faut dépasser ses peurs, se doter de courage et travailler dur.

                                                                                                                                 Par Stargist